Mobilité urbaine durable : les initiatives françaises qui font la différence

La révision des déplacements fait partie intégrante des enjeux environnementaux. Cela permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre, et donc d’impacter positivement notre environnement. Ainsi, plusieurs pays, dont la France, ont mis l’accent sur la mobilité urbaine durable et sont à l’origine d’initiatives visant à préserver notre environnement.

Qu’est-ce que la mobilité urbaine durable ?

Aussi appelée « écomobilité », la mobilité durable est un concept dont l’objectif est de concilier les besoins des personnes de se déplacer et la réduction de l’impact des transports sur l’environnement. La mobilité urbaine durable est donc l’application de ce concept dans le secteur urbain.

La mobilité durable s’inscrit dans le développement durable, et répond à différents enjeux :

• Environnemental : réduire les émissions de gaz à effet de serre, qui sont à l’origine du changement climatique, réduire la pollution, et diminuer la dépendance aux énergies non renouvelables.
• Economique : pérenniser la mobilité, en la rendant favorable à l’emploi et à l’économie.
• Sociétal : faciliter les déplacements de chacun grâce à une mobilité inclusive.

Améliorer la mobilité pour la « décarboner »

La population française (et européenne) prend de plus en plus conscience de l’importance d’une mobilité plus verte, même s’il reste encore un grand chemin à parcourir. Les citoyens, les acteurs économiques et les pouvoirs publics agissent à plusieurs niveaux, en mettant en place différents moyens d’action :

• Limiter les déplacements, encourager le télétravail, le covoiturage et l’autopartage ;
• Mettre en place des transports en commun décarbonés, et les rendre accessibles au plus grand nombre d’usagers possible ;
• Remplacer progressivement tous les véhicules thermiques par des véhicules électriques ;
• Encourager le recours à la mobilité douce, par exemple en étendant le réseau de pistes cyclables, ou en multipliant les zones de location de vélos.

De nouvelles formes de mobilité

De plus en plus de municipalités encouragent les usagers à adopter de nouvelles façons de se déplacer en ville. En effet, l’évolution et l’émergence de mobilités douces permettent de nos jours de nous déplacer tout en réduisant notre impact écologique.

Parmi celles-ci, on retrouve tout d’abord la mobilité partagée. Il s’agit du fait d’utiliser un seul véhicule pour plusieurs personnes se rendant au même endroit. Le covoiturage est le mode de transport partagé le plus répandu. Il est souvent encouragé, et peut même parfois être en partie dédommagé par votre employeur.

La mobilité électrique est une autre forme de mobilité douce. Il existe de nombreux véhicules électriques, comme les vélos, les voitures, et même les scooters. Cette nouvelle façon de se déplacer permet de diminuer nos émissions de gaz à effet de serre, et ainsi de réduire la pollution atmosphérique.

La mobilité douce rassemble, quant à elle, tous les modes de déplacement qui ne sont pas motorisés. On retrouve ainsi le vélo, la marche, les rollers, la trottinette classique, etc. Il s’agit du mode de déplacement le plus efficace pour réduire à zéro les émissions de CO2.

Enfin, pour mieux appréhender toutes ces formes de déplacement, la mobilité connectée peut vous aider à y voir plus clair. Elle rassemble toutes les applications mobiles vous permettant de trouver un itinéraire, un covoiturage, un transport en commun, ou encore un lieu de location de vélo.

Les initiatives françaises pour une mobilité urbaine plus durable

Bon nombre de grandes villes européennes ont fait de la mobilité urbaine durable un défi et un objectif majeur pour diminuer les émissions de CO2, la pollution de l’air et la congestion. Cette pollution, en plus d’impacter négativement l’environnement et le climat, a un coût élevé pour les pays et les villes. En effet, la pollution due aux transports possède un coût d’environ 1 300 € par an et par habitant d’Europe. Pour faire face à ce défi, de nombreuses villes européennes, comme Rome, Madrid ou Paris, ont mis en œuvre des mesures ambitieuses.

Concernant Paris, la France est à l’origine de plusieurs initiatives visant à encourager et faciliter l’usage des transports en commun. Les réseaux de bus, de tramway et de métro ont été développés et étendus, et le nombre de vélos en libre-service (appelés « Vélib ») a été augmenté. La ville a aussi lancé le « Plan Vélo », ayant pour but le développement des infrastructures cyclables, la sécurisation des itinéraires et l’incitation à utiliser le vélo pour les déplacements quotidiens. Enfin, Paris a introduit les ZFE (zones à faibles émissions), une mesure restreignant l’accès à certains quartiers pour les véhicules les plus polluants lors des pics de pollution.